Ce MRE et sa famille vivaient avec des rats au Québec
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Pour les dix prochaines années, les autorités québécoises envisagent de revoir le seuil de l’immigration pour résorber la pénurie de main d’œuvre. Toutefois, le ministre du Travail Jean Boulet souligne que l’immigration n’est pas la seule solution pour répondre aux besoins des entreprises.
Le Québec va combler 22 % de ses besoins en main d’œuvre par des travailleurs immigrés. L’information est donnée par le ministre du Travail Jean Boulet qui annonce qu’« il est prévu un total de 600 000 départs à la retraite entre 2019 et 2023, avec la création anticipée de 150 000 emplois. Cela représente 750 000 postes à combler ».
En effet, déplore le Ministre, les régions du Québec souffrent d’une pénurie de main-d’œuvre chronique depuis plusieurs années. La courbe démographique illustre très bien la diminution de la population active, c’est-à-dire les gens aptes à occuper un emploi. Pour de nombreuses entreprises, maintenir le niveau de production est compliqué, et plusieurs d’entre elles refusent de nouveaux contrats ou retardent des investissements, faute de main-d’œuvre, et ce, dans tous secteurs confondus.
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Une situation qui pénalise le niveau de productivité, déclare-t-il, ajoutant que la province se situerait sous la moyenne des 20 pays membres de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).
Pour résoudre cette problématique, le ministre a décidé de revoir la question de l’immigration qui selon lui reste cruciale. « Il faut d’abord épuiser notre capacité à intégrer les personnes qui sont disponibles ici », va-t-il confier.
À en croire les chiffres officiels, le taux de chômage des immigrés établis au Québec depuis moins de cinq ans serait estimé à 16,5 %.
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