Dans une réponse écrite adressée à la députée Nadia Touhami (PPS), le ministre a justifié le bien-fondé de ces opérations de démolitions menées dans plusieurs quartiers de Rabat, dont l’Océan et Yaâcoub El Mansour, et qui avaient suscité une vive polémique. Abdelouafi Laftit a affirmé que ces opérations s’inscrivent dans le cadre de programmes d’aménagement prévus depuis des années.
Le ministre a précisé que ces interventions visent à trouver des solutions viables aux problèmes d’aménagement dans la capitale du royaume qui continue d’abriter des bidonvilles et des bâtiments vétustes menaçant ruine, notamment dans la médina, l’Océan, les Oudayas, El Akkari et Yaâcoub El Mansour. Les programmes « Villes sans bidonvilles » et celui dédié au traitement des bâtiments menaçant ruine sont mis en place pour pallier ces situations.
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Le responsable a ajouté que plus de 9 400 bidonvilles ont été démolies et quelque 13 000 familles relogées. Aussi, près de 1 150 bâtiments menaçant ruine ont été recensés dans ces quartiers. Toutes ces actions sont menées en partenariat avec l’Agence nationale pour la rénovation urbaine et la réhabilitation des bâtiments menaçant ruine, assure Laftit, soulignant que ces opérations ne visent pas un quartier, mais concernent l’ensemble des cinq arrondissements de Rabat.
En ce qui concerne les opérations en cours dans le quartier de l’Océan, elles s’inscrivent dans le cadre d’une approche fondée sur le consentement afin de proposer des solutions viables aux familles démunies, a ajouté le membre du gouvernement.