« Le CFCM condamne avec la plus grande vigueur les inscriptions racistes et islamophobes découvertes, ce dimanche 11 avril 2021 au matin, sur les façades du centre musulman Avicenne de Rennes », tranche le communiqué signé du président du CFCM, Mohammed Moussaoui jugeant l’acte d’abject.
Selon la note du conseil, les inscriptions sont accompagnées de croix et de références au catholicisme français pour instrumentaliser la religion catholique, dévoyant son message d’amour et de paix et tentent de semer la haine et la division en France, s’indigne Mohammed Moussaoui.
« Ne nous trompons pas de combat ! Ce séparatisme ainsi que ceux qui instrumentalisent l’islam se nourrissent mutuellement et constituent une menace pour notre pays et nos concitoyens », a lancé en écho le CFCM dans son communiqué.
Blâmant en outre, l’incendie criminel, il y a deux jours, de la mosquée Arrahma de Nantes et les menaces de mort à l’encontre de la journaliste Nadiya Lazzouni parce que femme musulmane, le CFCM a souligné que les inscriptions découvertes ce matin font partie des slogans de ce séparatisme théorisé en tant qu’idéologie en France. « Ce séparatisme dont l’idéologie a inspiré le tueur de Christchurch en Nouvelle-Zélande », poursuit la même note.
Face à cette instrumentalisation des religions, le CFCM invite à opposer la volonté farouche de vivre ensemble dans la fraternité et l’entraide mutuelle, rappelant par ailleurs que, les locaux qui ont servi de premières mosquées en France ont été mis à la disposition des musulmans de France par l’Église catholique.
À cet effet, le CFCM qui place toute sa confiance sur les forces de l’ordre françaises déjà mobilisées pour la cause, appelle également la communauté musulmane de France à l’extrême vigilance afin de ne pas céder à la haine.