Révolution sociale : réunion de crise autour d’Abbas El Fassi

15 février 2011 - 12h11 - Maroc - Ecrit par : L.A

Le Premier ministre marocain Abbas el Fassi, dont le départ est réclamé depuis plusieurs jours par les diplômés chômeurs, a rassemblé lundi 14 février les chefs des partis politiques pour discuter des prochaines élections mais aussi des révolutions sociales tunisienne et égyptienne.

Une dizaine de leaders de formations politiques a été convoquée à cette réunion dont Hassan Benaddi, membre du parti Authenticité et Modernité (PAM), qui explique à RFI qu’aucun pays n’est à l’abri des évènements de ces dernières semaines et que le Maroc ne faisait pas exception.

Une manifestation "pour un Maroc différent" est d’ailleurs prévue dimanche 20 février prochain dans toutes les villes du Maroc. Celle-ci est organisée à l’initiative d’un groupe Facebook qui réunit quelque 8000 personnes.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Manifestation - Tunisie - Abbas El Fassi - Egypte - Istiqlal - Parti de la Justice et du Développement (PJD) - Union Socialiste des Forces Populaires (USFP) - Rassemblement National des Indépendants (RNI) - Parti Authenticité et Modernité (PAM) - Facebook - Mouvement du 20 février

Ces articles devraient vous intéresser :

TikTok menacé de suspension au Maroc ?

Hanan Atrakin, députée du Parti de l’Authenticité et de la Modernité (PAM), appelle à l’interdiction de TikTok et d’autres applications de réseaux sociaux au Maroc, afin de protéger leurs utilisateurs, notamment les mineurs.

Les députés marocains s’intéressent aux autoroutes

Une mission d’information dédiée aux autoroutes devrait être bientôt créée. Les groupes de la majorité et l’Union socialiste des forces populaires (USFP) n’attendent que le feu vert du bureau de la Chambre des représentants.

Rappel à l’ordre du cabinet royal : quelle sera la réaction du PJD ?

Jusqu’à présent, le Parti Justice et développement (PJD), dirigé par Abdelilah Benkirane, s’est gardé de tout commentaire après la mise en garde du cabinet royal, mais il pourrait réagir dans les tout prochains jours.

Le PJD exprime son regret après la mise en garde du Cabinet royal

Le Parti Justice et Développement (PJD) est sorti de son silence après avoir été recadré par le Cabinet royal au sujet des relations du Maroc avec Israël. Dans un communiqué signé par son secrétaire général, Abdelilah Benkirane, le parti a exprimé son...

Maroc : moins de français dans les administrations

Les Marocains souffrent de la prédominance de la langue française dans les transactions informatiques des administrations marocaines. Tel est le constat fait par le groupe parlementaire du Rassemblement national des Indépendants (RNI), qui appelle la...

Le PJD en colère contre le nouveau Code de la famille

Le parti de la justice et du développement (PJD) dirigé par Abdelilah Benkirane, affiche son opposition à la réforme du Code de la famille. Du moins, pour certaines propositions.

Maroc : les réformes des lois sur les libertés individuelles passent mal

Les réformes des lois sur les libertés individuelles initiées par le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi sont loin de faire l’unanimité. Après le parti de la justice et du développement (PJD), parti de l’opposition, c’est au tour du parti de la...

Au Maroc, les cafetiers accusés d’empoisonner leurs clients

Alors que les accusations de fraude formulées contre eux par une députée du Rassemblement national des indépendants (RNI) persistent, les propriétaires des cafés et restaurants pointent du doigt l’Office national de sécurité sanitaire des produits...

Akhannouch attaque, Benkirane contre-attaque

Abdelilah Benkirane, secrétaire général du PJD et ancien chef du gouvernement a réagi aux propos du président du RNI, Aziz Akhannouch, actuel chef du gouvernement qui a accusé son parti d’avoir fait de « l’obstruction au développement » pendant dix...

Réforme du Code de la famille au Maroc : Abdelilah Benkirane menace

Le secrétaire général du PJD, Abdelilah Benkirane, relance le débat sur la réforme de la Moudawana et du Code pénal, en promettant des actions fortes si le ministre de la Justice y introduit des amendements qui portent atteinte à la cellule familiale.