L’affaire fait grand bruit à Bruxelles. Un scandale de corruption secoue depuis le mois dernier le Parlement européen. Outre le Qatar, le Maroc est aussi soupçonné d’être impliqué. Une enquête a été ouverte.
Lors d’une conférence de presse conjointe organisée jeudi à Rabat avec le Haut représentant de l’Union européenne (UE) pour les affaires étrangères, Josep Borrell, le chef de la diplomatie, Nasser Bourita, a exprimé la position du Maroc, qualifiant cette enquête de « harcèlement judiciaire médiatique et continu », rapporte l’agence EFE.
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Pour sa part, Josep Borrell a exprimé son inquiétude quant à cette affaire tout en demandant d’attendre les résultats de l’enquête, dans laquelle quatre personnes ont été déjà placées en détention préventive en Belgique.
« N’oublions pas qu’à ce stade, il y a des allégations, mais pas de preuve, pas d’enquête conclue. Personne n’a dit du point de vue judiciaire que le Maroc en tant que pays était coupable et qu’il fallait l’éviter dans les contacts au niveau international », avait déclaré, le porte-parole du diplomate européen.