Cette décision intervient à la veille du départ du gouvernement marocain, informe Al Massae, précisant qu’à partir de l’année prochaine, commencera le processus de décompensation de ces trois produits. Selon le ministère des Finances, ce processus est un accomplissement de la réforme progressive de la Caisse de compensation, conformément aux dispositions de la loi-cadre liée à la protection sociale et la garantie de financement de cette réforme sociale, principalement la généralisation des allocations familiales.
Le processus de la suppression des subventions commencera en 2023 avec le sucre en morceaux et la farine nationale de tendre. Quant au gaz butane, 50% de sa subvention sera supprimée en 2023 et l’autre moitié en 2024, fait savoir le journal, citant un document présenté par le ministre et portant sur le projet de Loi de finances de 2022 au Parlement. Par ailleurs, les charges de compensation connaîtront en 2022, une augmentation de 3,5 milliards de dirhams. De plus, les dépenses des fonctionnaires devront augmenter de 6,5 milliards de dirhams, sans oublier que le PLF 2022 prendra également en compte la généralisation de la protection sociale nécessitant ainsi une enveloppe budgétaire de l’ordre de 8,4 milliards de dirhams.
En ce qui concerne les secteurs de l’éducation et de la santé, un investissement de 1,8 milliard de dirhams est nécessaire et l’amélioration des projets d’investissement en cours, engendrera des dépenses supplémentaires de 800 millions de dirhams, a ajouté le quotidien, précisant que d’autres projets, dont la relance économique, le renforcement des mécanismes d’intégration et de généralisation de la protection sociale, le renforcement des mécanismes de gouvernance et bien d’autres, constituent également des priorités du PLF 2022.