C’est une activité qui fait fureur au jour de l’Aïd Al-Adha et de nombreux jeunes s’y adonnent au Maroc. Sauf que coronavirus oblige, la pratique est provisoirement interdite. Du moins à Tanger, précise une note du président du conseil, ajoutant que la décision vise à préserver la propreté de la ville, organiser cette activité et à éviter les dommages qui en résultent.
C’est ainsi que, griller les têtes et les pattes des moutons du sacrifice dans les espaces publics et en bord de route sera formellement prohibé. La mesure se justifie par le caractère informel de cette activité et l’absence totale de règles, de mesures d’hygiène et celles relatives à la sécurité alimentaire qui caractérisent cette pratique.
Seuls les établissements comme les fours de quartier seront habilités à procéder à cette activité, tout en respectant scrupuleusement les mesures d’hygiène. Sa mise en œuvre devra être assurée par les autorités locales avec la nécessité de se conformer aux consignes, en tenant compte du maintien du calme et en veillant à éteindre les feux allumés à la fin de l’activité, souligne le communiqué.
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Par ailleurs, La commune a fait savoir qu’elle a procédé, d’une manière provisoire, à l’aménagement d’un espace dans une parcelle, située dans la zone Ahrarin Sidi Driss, dédié à la vente du cheptel destiné au sacrifice de l’Aid.
Elle indique par ailleurs qu’elle a procédé à l’équipement du marché destiné à la vente du bétail en équipements nécessaires, dont l’eau, l’électricité et les installations sanitaires, avec une présence permanente des éléments de Forces auxiliaires et de la sûreté nationale, appuyés par une équipe d’une société de sécurité privée.