13% des Bruxellois issus de l’immigration placent la foi avant la loi
Une étude sur la deuxième génération des Bruxellois issus de l’immigration démontre l’attachement d’une partie de cette communauté à la religion, plutôt qu’à la loi.
A Bruxelles, près du tiers de la main-d’œuvre de la région est d’origine étrangère et 8,2 % est d’origine marocaine.
Ce chiffre est en augmentation de 23,5 % ces cinq dernières années, selon les résultats d’une enquête de l’entreprise Acerta sur la diversité des nationalités sur le marché de l’emploi en Région bruxelloise.
Selon l’entreprise, cette évolution s’explique par le recrutement massif effectué au-delà des frontières par les entreprises belges, confrontées à une pénurie de main-d’œuvre. « La pénurie sur le marché de l’emploi représente une raison parmi d’autres de recruter le plus largement possible, mais elle ne doit pas être la seule. Nous constatons également que les entreprises éprouvent le besoin de se faire le reflet de la société », a déclaré Niko Smeets, Sales Director chez Acerta Bruxelles.
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Aux côtés des Marocains, les Français constituent la part la plus élevée (13,6 %) de travailleurs étrangers à Bruxelles, révèle l’enquête. Ils sont suivis des Italiens (5,8 %), des Polonais (5,6 %), des Roumains (5,3 %), des Congolais (4,5 %), des Hollandais (4,3 %), des Turcs (2,3 %) et des Indiens (1,6 %) et enfin, des Camerounais (1,4 %).
Ces Marocains sont majoritairement actifs dans les secteurs de l’industrie alimentaire (53,4 %), le transport et la logistique (42,7 %) et la construction (41 %). En revanche, ils sont moins présents (2,7 %) dans l’industrie métallurgique, indique Acerta.
Aller plus loin
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