Dans son rapport, Bruxelles a indiqué que ces messages ont été dénoncés par 35 organisations de lutte contre les discriminations de 22 États membres de l’UE entre le 1ᵉʳ mars et le 14 avril derniers.
Cette évaluation entre dans le cadre des exigences du code de conduite sur la lutte contre les discours haineux illégaux en ligne, fait savoir l’AFP, ajoutant les plateformes inspectées sont : Facebook, Twitter, YouTube, Instagram, Jeuxvideo.com, TikTok.
Plus précisément, ce sont 62,5 % des contenus signalés qui ont été supprimés, révèle l’évaluation de la Commission européenne. Un taux en baisse par rapport aux années précédentes qui a fait dire à Didier Reynders, commissaire européen chargé de la justice, que les entreprises informatiques « doivent prendre leur tâche au sérieux et faire face à cette tendance à la baisse sans délai ».
Et d’ajouter qu’« il s’agit de protéger un espace démocratique et les droits fondamentaux de tous les utilisateurs ».
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S’agissant du degré des messages haineux, l’évaluation rapporte que 69 % des messages appelant au meurtre ou à la violence contre des groupes spécifiques ont été supprimés, contre 55 % pour les contenus utilisant des mots ou des images diffamatoires visant certains groupes.
Bruxelles souligne aussi que cette proportion a diminué sur Facebook et YouTube, mais a connu une hausse sur Twitter et Instagram. Quant à TikTok, qui était évalué pour la première fois, 80 % des contenus signalés ont été retirés.