Brahim Bouhlel devant la justice marocaine

14 avril 2021 - 14h40 - Maroc - Ecrit par : S.A

Le procès du franco-algérien Brahim Bouhlel s’ouvre ce mercredi au Maroc. Lui et le snapchatteur franco-marocain Zbarbooking ont été placés en détention pour leur implication dans l’affaire de la vidéo sexiste et insultante. Avec l’acteur franco-algérien Hedi Benchenafa, ils avaient tenu des propos dégradants à l’égard des femmes marocaines et des enfants du royaume.

Un humoriste français, en détention préventive depuis une semaine, sera jugé mercredi au Maroc pour avoir diffusé une vidéo jugée insultante sur les réseaux sociaux, a fait savoir à l’AFP un avocat proche du dossier. Brahim Bouhlel et le snapchatteur franco-marocain Zbarbooking sont poursuivis pour "diffusion d’une vidéo d’une personne sans son consentement" et "détournement de mineur" -délits passibles de peines allant jusqu’à cinq ans de prison selon le Code pénal marocain-, a indiqué le président du club des avocats du Maroc, Mourad Elajouti. Celui-ci avait signalé la vidéo au parquet.

La vidéo incriminée a été tournée dans un restaurant à Marrakech où se trouvaient les acteurs franco-algériens Brahim Bouhlel et Hedi Bouchenafa, et le snapchatteur franco-marocain Zbarbooking en compagnie de trois mineurs marocains. Brahim, en voix off, a tenu des propos insultants et dégradants à l’égard des femmes marocaines et enfants du royaume. Cette vidéo a suscité une vague d’indignation et soulevé de vives polémiques. Pour y couper court, les trois célébrités se sont confondues en excuses avant d’expliquer que c’était une vidéo "parodique". Trop tard. «  Les propos tenus dans la vidéo ont choqué tout le monde et ne peuvent pas être qualifiés de parodie humoristique  », a commenté Mourad Elajouti.

Par la suite, l’acteur franco-algérien Brahim Bouhlel et le snapchatteur franco-marocain Zbarbooking ont été placés en détention pour leur implication dans l’affaire de la vidéo sexiste. Le troisième protagoniste, l’acteur franco-algérien Hedi Benchenafa, a eu le temps de rentrer en France avant que ne commencent les ennuis judiciaires. Selon le président du club des avocats du Maroc, un mandat d’arrêt international sera émis contre lui.

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