Covid-19 : la rentrée scolaire face au défi de la recrudescence de la maladie

24 août 2021 - 23h00 - Maroc - Ecrit par : J.K

Prévue le vendredi 10 septembre, la rentrée scolaire intervient dans un contexte marqué par la recrudescence du Covid-19. La situation fait l’objet de grande préoccupation au ministère de l’Éducation nationale, conscient des difficultés de la formation en mode distanciel.

Les élèves du primaire, du collège, du secondaire, ainsi que ceux des classes de technicien spécialisé retournent à l’école le 10 septembre prochain, informe Medi1news, ajoutant que l’année scolaire 2021/2022, est placée sous le thème « pour une renaissance éducative en perspective de l’amélioration de la qualité de l’enseignement ». Pour les étudiants de première année, tout nouveaux dans le monde universitaire, et qui étudieront en mode distanciel, particulièrement dans le système Bachelor, ce ne sera pas chose aisée, vu que, se préoccupe-t-on au ministère, cela exige plus d’autonomie et de sens de l’organisation.

Une cinquantaine de filières Bachelor, toutes disciplines confondues sont ouvertes au sein des universités tant publiques que privées, fait part le département, précisant que le lancement de ces filières, qui seront généralisées à partir de la rentrée 2022, appelle à une profonde modification du modèle pédagogique, avec l’adoption désormais d’un enseignement hybride, des classes inversées et de la pédagogie interactive.

Le système Bachelor, poursuit le ministère, vise à former des étudiants de type nouveau, dotés de soft-skills, rompus au maniement des langues étrangères et du numérique, et prêts à comprendre le monde du travail pour réussir leur insertion professionnelle.
Ainsi, pour orienter les jeunes vers la formation professionnelle, il est mis en place un nouveau système d’orientation, avec plus de filières collégiales de formation professionnelle et de bacs professionnels, sans oublier l’augmentation du nombre des bourses octroyées aux stagiaires post-bac.

Au regard des potentialités et des opportunités du marché de l’emploi, l’enseignement supérieur et la formation professionnelle constituent incontestablement un passage obligé pour la promotion et l’épanouissement des jeunes, a conclu le département, conscient que son « défi est à la fois de mieux former les jeunes, mais aussi de créer la croissance, afin de multiplier les opportunités d’emplois ».

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