14 septembre 2021 - 16h20 - Monde - Par: A.P
Lors de sa comparution lundi devant le juge Rafael Lasala en charge de l’affaire Ghali, l’ancien chef de cabinet du ministère des Affaires étrangères, Camilo Villarino, a déclaré que c’est l’ancienne ministre Arancha González Laya qui a ordonné l’entrée en Espagne, sans formalités douanières, du chef du Front Polisario par la base aérienne de Saragosse.
Arancha González Laya pourrait être citée à comparaître dans les prochains jours devant le tribunal d’instruction de Saragosse. Son ancien proche collaborateur, Camilo Villarino, a indiqué lundi devant la même cour, que c’est elle qui a pris la décision politique d’autoriser l’entrée de Brahim Ghali en Espagne, provoquant une grave crise diplomatique avec le Maroc. Sur la base de cette déclaration, le ministère public représenté par Antonio Urdiales, a souhaité que le juge convoque Arancha González Laya pour l’entendre dans le cadre de l’enquête, fait savoir Heraldo.
À lire : Affaire Ghali : nouvelle comparution de Camilo Villarino
« Villarino a déclaré avoir reçu un appel du ministre et nous allons lui demander de saisir la justice », a fait part Antonio Urdiales. L’ancien chef de cabinet a assuré que c’est Laya, « mais pas seulement elle », qui a autorisé l’atterrissage de l’avion médicalisé transportant Brahim Ghali sur la base de Saragosse. Carlos Villarino a toutefois souligné que l’entrée du dirigeant sahraoui en Espagne n’a pas violé les règles douanières de l’espace Schengen et que les autorités étaient informées que Ghali était détenteur d’un passeport diplomatique algérien qui s’est avéré faux lors de son admission à l’hôpital de Logroño.
À lire : Affaire Ghali : l’ancien chef de cabinet du ministère des Affaires étrangères devant la justice
De son côté, le lieutenant-général Francisco Javier Fernández Sánchez, deuxième chef d’état-major de l’armée de l’air, a déclaré lors de sa comparution d’une vingtaine de minutes environ, que Villarino ne lui avait pas donné l’identité du passager de l’avion médicalisé. Mieux, ajoute-t-il, si les Affaires étrangères considéraient que le passager, détenteur d’un passeport diplomatique, pouvait entrer sans contrôle douanier, la Défense n’était donc pas obligée de l’identifier.
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