Étant donné que le dossier de la Défense nationale ne fait pas partie de ses attributions, il se pourrait que les propos d’El Othmani soient une simple réponse diplomatique face à une question sur laquelle il ne souhaite pas trop s’avancer, fait part Al Ayyam. Reprenant certaines sources, l’hebdomadaire affirme qu’un accord de principe aurait même été conclu entre les autorités marocaines et américaines, portant plutôt sur le transfert de la base américaine de Rota, dans la région de Cadix au sud de l’Espagne, vers le Maroc et plus précisément dans les provinces sahariennes.
Les mêmes sources du média indiquent qu’aucun site n’a été confirmé, même si les pronostics situeraient le site dans les environs de la ville de Tan Tan, région qui accueille régulièrement les manœuvres militaires conjointes maroco-américaines, « African Lion ».
Une certitude, un pas a bel et bien été franchi avec la signature, à l’occasion de la visite à Rabat de l’ancien chef du Pentagone, Mark Esper, en octobre dernier, de la « Feuille de route pour la coopération en matière de défense 2020-2030, entre le Maroc et les États-Unis ». L’annonce de ce transfert, dont l’accord arrive bientôt à échéance, sera faite très prochainement, en marge de l’ouverture du consulat américain à Dakhla, précise l’hebdomadaire qui y voit une autre expression de l’appui tangible des États-Unis à l’intégrité territoriale du Maroc, après leur récente reconnaissance de la marocanité pleine et entière du Sahara.
Le Royaume est un acteur clé dans la préservation du climat de sécurité et de stabilité en Afrique du Nord et au sud de la Méditerranée. Pour le Pentagone, cet accord vient renouveler l’alliance entre les deux pays comme pierre angulaire pour la paix en Afrique.