Un nouveau cas de harcèlement sexuel au Maroc. Cette fois, c’est l’École supérieure de technologie (EST) de Casablanca qui est au cœur d’un scandale sexuel. L’ancien président du département des techniques de gestion et d’autres responsables de l’école seraient impliqués dans cette affaire. Plusieurs plaintes avaient été déposées au bureau de la présidente et de l’ex-présidente de l’université Hassan II de Casablanca, Awatef Hayar, actuelle ministre de la Solidarité, de l’intégration sociale et de la famille et du directeur de l’école, sans suite. Ce dernier a dissimulé 100 plaintes tentant ainsi d’étouffer l’affaire.
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Selon les témoignages recueillis par Al Oâmk Al Maghribi, bon nombre de professeures ont été victimes de chantage, de harcèlement sexuel et de violences verbales assortis de menace d’expulsion pour celles qui refusaient de se soumettre aux désirs du professeur mis en cause. Celui-ci est par ailleurs accusé d’avoir tenté de violer une professeure dans sa propre chambre d’hôtel à l’occasion d’une conférence scientifique en Tunisie.
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L’affaire a éclaté après la démission de la présidence du département des techniques de gestion. Le professeur harceleur est actuellement poursuivi en justice et devra comparaître le 25 janvier 2022.