Le résultat positif enregistré par Cosumar en 2020, est dû principalement aux ventes à l’exportation, ayant grimpé de 25 % à 650 000 tonnes exportées vers une trentaine de pays, avec plus de 20 % du volume exporté absorbé par le continent africain et 10 % à destination des États-Unis. En sept ans, le tonnage expédié a été multiplié par environ 100, fait savoir Jeune Afrique, soulignant qu’ainsi, l’activité d’exportation de Cosumar, commencée timidement en 2013, s’est accélérée ces dernières années, avec l’arrivée de son nouvel actionnaire de référence, le singapourien Wilmar, l’un des géants mondiaux de l’agrobusiness.
Ce bond réalisé en quelques années, doit d’être conservé. Ainsi, pour s’assurer que le marché asiatique ne lui échappe pas, à cause des coûts logistiques élevés, la raffinerie de Cosumar à Durrah, en Arabie Saoudite, démarrera très prochainement avec une production de 850 000 tonnes, devant desservir le marché saoudien et la zone MENA, où le déficit envisagé est supérieur à 8 millions de tonnes de sucre par an. Sans oublier les sites implantés sur l’un des quais du port de Yanbu et celui de Comaguis à 1 km du port de Conakry.
« Du développement de l’export, à l’usine en Arabie Saoudite en passant par celle implantée en Guinée, tout ce que nous faisons ces dernières années s’inscrit dans le cadre de notre nouvelle stratégie de diversification Leader@25 », a précisé le management du groupe marocain. La stratégie, mise en place en 2017, vise à faire de Cosumar, présent dans le sucre depuis 90 ans, « un leader national, régional et continental de l’agroalimentaire diversifié », d’ici 2025. De plus, les partenaires construisent une usine de graisses végétales, voisine de la raffinerie de Cosumar à Casablanca, pour un investissement de 350 millions de dirhams, pour répondre à une grande demande sur le marché marocain, où 40 % de la consommation est importée.