Une autre employée (N.R.) s’ajoute à la liste de la trentaine de personnes (employés et fonctionnaires du tribunal de première instance de Casablanca, substitut du roi, un pacha et des officiers de police, des intermédiaires, ainsi que des responsables judiciaires et sécuritaires) poursuivie pour corruption, escroquerie et falsification par le procureur général du roi près la Cour d’appel de Casablanca. Ce sont des écoutes téléphoniques qui ont permis de confirmer le lien entre elle et le principal prévenu surnommé « Ammoumi » dans cette affaire, fait savoir Hespress.
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Auditionnée par la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ), N.R. avoue avoir communiqué avec l’accusé en vertu de relations de voisinage – les deux habitent le même quartier – mais nie son intervention en faveur de prévenus ou de toute autre personne qu’elle connaissait, dans tout dossier en cours auprès de la Cour d’appel dans laquelle elle travaille ou de tout autre tribunal. Elle assure n’avoir demandé à aucun intermédiaire d’intervenir dans des dossiers judiciaires auprès de responsables du tribunal d’Ain Sbaa.
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Des déclarations qui contredisent celles du courtier « Ammoumi » qui a affirmé avoir reçu des sommes d’argent à titre de pots-de-vin en échange d’intervention dans certaines affaires auprès de magistrats qu’il connaît au tribunal d’Ain Sebaa.