
Un enseignant marocain au cœur d’un scandale sexuel
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Les jeunes professeurs et instituteurs marocains ne décolèrent pas. En marge à la rentrée scolaire qui s’annonce, ils projettent un mouvement de grève pour dénoncer une précarisation de la profession, une privatisation du secteur et réclament le statut de fonctionnaire, mais surtout la fin des poursuites judiciaires contre leurs collègues.
Quelque 55 000 jeunes enseignants de l’éducation nationale recrutés par contrat à durée déterminée (CDD) continuent de crier leur mécontentement, peu convaincus par les propositions du gouvernement. Ils prévoient un mouvement de protestation le 2 septembre prochain.
Entre autres revendications, les enseignants exigent l’embauche de leurs collègues contractuels non encore intégrés dans la fonction publique, le paiement d’arriérés de salaires et des primes au titre des années 2016, 2017 et 2021, ainsi que de meilleures conditions de travail.
A lire : Maroc : nouvel appel à la grève des enseignants contractuels
Aussi, ces « contractuels » réclament toujours le statut de fonctionnaire au sein du ministère de l’Éducation et protestent contre les ponctions qui ont touché les salaires de certains de leurs collègues. « Non au démantèlement de l’école publique », « l’intégration ou rien » et « non à la contractualisation » seraient notamment les mots d’ordre prévus.
L’arrestation de certains enseignants qui ont décidé de réinvestir la rue a été le point culminent dans le bras de fer mené avec les autorités. Accusés d’infractions aux mesures de l’état d’urgence, de rassemblement non autorisé et d’outrage aux institutions, ils passeront bientôt devant la justice.
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