L’Espagne veut renforcer sa coopération policière avec le Maroc

Le directeur de la Garde civile, Leonardo Marcos, a réaffirmé mercredi depuis Ceuta la volonté de l’Institut armé de « renforcer » la « magnifique coopération » avec les forces de sécurité marocaines en matière de prévention et de lutte contre le terrorisme, le crime organisé et les trafics de drogues et d’êtres humains.

En plus de renforcer sa coopération avec « la Gendarmerie royale, la Police et la Marine marocaine », la Garde civile entend également « intensifier » la coopération avec Europol, Frontex, et le Service de protection de la nature (Seprona), a déclaré Marcos, précisant que l’Institut armé est résolument engagé dans un « processus d’innovation et de transformation numérique ».

« Une autre de nos priorités est d’approfondir la prévention, d’améliorer les mesures de protection et de travailler à la sensibilisation contre la violence de genre, un fléau qui menace la liberté et la sécurité », a ajouté le directeur général de la Garde civile, appelant à recruter davantage de personnel féminin. « Le rôle des femmes est fondamental dans la Garde civile. Nous avons besoin de leur esprit et de leur talent. Lors des récentes promotions, leur nombre a dépassé les 30 %, un taux important, mais encore loin de l’objectif que nous avons d’être le reflet de la société espagnole ».

Le responsable, qui a pris fonction en juin dernier seulement, n’a pas manqué de saluer le « professionnalisme », « l’engagement envers la société » et la « neutralité politique » des quelque 80 000 gardes civils (hommes et femmes), dont 608 sont déployés à Ceuta. Le gouvernement va continuer à « améliorer les ressources matérielles » de l’Institut armé et renforcer les capacités des gardes civils, a-t-il assuré.