Les faits se sont déroulés dans un local que les deux agents de police louaient dans la ville. La victime, une fille âgée de moins de 18 ans a raconté les faits à sa mère. Cette dernière a déposé plainte auprès du procureur général du roi près la Cour d’appel de Kénitra, qui a ordonné l’ouverture d’une enquête, rapporte Assabah. L’adolescente n’a découvert que ses présumés violeurs sont des policiers lors de leur convocation par la cellule de lutte contre la violence faite aux femmes. Ils venaient de terminer leur stage de formation à l’Institut royal de police de Kénitra.
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Les deux agents de police ont rejeté en bloc les accusations. Le parquet général a alors ordonné l’approfondissement de l’enquête. Les enquêteurs et la victime se sont rendus dans le local où s’est déroulée l’agression sexuelle. Une perquisition au cours de laquelle ils ont obtenu des preuves irréfutables. En visionnant la vidéo de surveillance d’un commerce sur la ruelle, les enquêteurs ont repéré les deux agents en compagnie de la victime. Cette preuve a poussé le juge d’instruction près la Cour d’appel de Kénitra à ordonner le placement en détention provisoire, à la prison locale de la ville, des deux mis en cause.
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En attendant le verdict de leur procès, ces deux policiers ont été suspendus de leurs fonctions.