Le Maroc, leader francophone de l’externalisation des services
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Malgré la crise que traverse le monde actuellement, le Maroc garde la côte en matière d’investissements étrangers. La preuve, c’est la signature la semaine dernière à Casablanca de quatre mémorandums d’entente (MoU) relatifs à des projets d’investissement dans le secteur de l’outsourcing (externalisation).
Selon le ministre de l’Industrie et du commerce, Ryad Mezzou, ces projets qui portent sur un investissement global de plus de 65 MDH permettront de créer environ 5 050 nouveaux emplois à l’horizon 2026. Pour le responsable, cette signature est la preuve que le secteur de l’outsourcing s’est rapidement développé au Maroc. Ces mémorandums portent sur des projets d’investissement sur plusieurs sites d’outsourcing, à Tanger, Fès, Rabat, Casablanca et Agadir. Ils seront portés par quatre opérateurs internationaux dans le secteur de l’outsourcing.
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Il s’agit de NTT DATA MOROCCO, spécialisé dans le service d’ingénierie informatique, filiale de Nippon Telegraph and Telephone, qui s’engage dans le cadre du MoU à créer 1 000 emplois. Il y a PHONEO, filiale du groupe FusionBPO, spécialisée dans l’outsourcing offshore dans le domaine du Business process outsourcing (BPO), le Front Office et le Back Office, et qui s’engage à créer 2 000 emplois. Quant à la filiale de BELL CANADA qui est une société spécialisée dans la relation client, basée à Fès, elle s’engage à créer 1 750 emplois, tandis que EIDS Maroc, succursale marocaine d’EIDS, connu dans le domaine de la gestion commerciale et la fourniture de prestations outsourcing, s’engage, quant à elle, à créer 300 emplois.
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« Avec ces nouveaux investissements, le secteur confirme son attractivité qu’il doit à la qualité de son offre adaptée aux besoins des entreprises et à la montée en gamme des technologies de pointe, faisant du Royaume l’une des meilleures destinations technologiques et techniques », soutient le ministre de l’Industrie et du commerce.
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De son côté, la ministre de la transition numérique et de la réforme de l’administration, Ghita Mezzour, a affirmé que « la signature de ces MoU arrive à point nommé afin d’encourager l’évolution du numérique, qui représente un levier du développement socio économique clé pour le Maroc et un pourvoyeur d’emplois indéniable ».
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En matière d’outsourcing, le Maroc force l’admiration et figure parmi les trois meilleures destinations en Afrique, grâce à l’existence d’une ressource humaine qualifiée, des parcs d’activité de classe mondiale, une haute connectivité Télécom et internet et d’un ensemble d’accompagnements mis en place par le gouvernement. C’est ce qui fait aujourd’hui que le secteur s’est rapidement développé devenant pourvoyeur d’emplois pour les jeunes, avec plus de 130 000 personnes, pour plus de 10 000 emplois créés chaque année.
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Même si le secteur génère environ 14 MMDH de chiffres d’affaires à l’export, et s’est montré « très résilient » pendant la pandémie, les professionnels restent persuadés qu’il doit être davantage développé afin que le Maroc atteigne 10 % des investissements directs étrangers (IDE) dans ce domaine. Le Royaume aspire également à former 50 000 experts dans ces métiers à l’horizon 2035.
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