Affaire Omar Radi : la réponse d’Amnesty International au Maroc
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Dans le cadre du procès du journaliste Omar Radi, Arnaud Simons dont le nom a été cité comme ayant été un « agent de pays étranger » avec lequel Omar aurait entretenu des relations ambiguës, pour nuire à la situation diplomatique du Maroc, apporte à travers une lettre ouverte, quelques clarifications.
Leur première rencontre, remonte Arnaud Simons, datait de mai 2012, lors d’une visite ministérielle de la Fédération Wallonie-Bruxelles, alors qu’il ne travaillait pas encore pour l’ambassade des Pays-Bas. Dès lors, ils étaient restés en contact, d’où le nombre d’appels téléphoniques passés entre les deux par la suite. Ces « accusations sont sans fondement » balaie dans sa lettre ouverte Arnaud Simons, soulignant qu’il avait travaillé pour l’ambassade des Pays-Bas de septembre 2012 à septembre 2015 et qu’il n’était pas un diplomate néerlandais comme cité dans les accusations, mais un Belge, et le poste qu’il avait occupé avait fait l’objet d’une offre d’emploi publique.
Par ailleurs, concernant le lien tissé entre les contacts qu’Omar et Arnaud auraient eus et le mouvement contestataire du Hirak, débuté en octobre 2016, Arnaud a affirmé être parti du Maroc à l’été 2015 et n’y est pas retourné depuis, et n’est plus resté en contact avec Omar après son départ. Il a également abordé d’autres points qui ne sont pas en accord avec les éléments d’accusations portés contre Omar, et estime que ses clarifications permettront à Omar de « bénéficier d’une procédure juste et transparente, comme le garantit la Constitution marocaine, au respect de laquelle veille la personne du Roi ».
Mais, « Si certains éléments qui lui sont reprochés devaient provenir d’individus pensant pouvoir s’affranchir de celles-ci et de nuire impunément à un journaliste à des fins personnelles, je les inviterais à réfléchir à ces quelques lignes de l’écrivain Tahar Ben Jelloun avant d’aller plus loin : c’est formidable les gens qui ont des certitudes, qui ne doutent jamais. Ce sont des gens en béton. Mais il faut se méfier du béton. La moindre fêlure dans le mur peut entraîner la chute de toute la maison », a-t-il conclu.
Aller plus loin
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