Pour l’homme politique, ce problème existe aussi en Belgique, sous plusieurs formes. Sur le marché de l’emploi, a-t-il indiqué, les hommes et femmes de plus de 50 ans sont les personnes les plus discriminées. "On ne les embauche pas".
Personnellement, il a indiqué avoir vécu la discrimination toute sa vie, depuis l’adolescence, et partout. "Je ne suis jamais sorti en boîte de nuit. J’ai essayé tellement de fois qu’à un moment, j’ai abandonné" s’est-il désolé. "J’ai aussi joué au foot. Des mamans et papas criaient bougnoule, macaque".
Fils d’un père né en Irak et qui y a grandi, et bien au fait de la discrimination, celui-ci lui avait conseillé de se battre deux fois plus qu’un autre pour s’affirmer. "Montre par les actes et non par le conflit qu’ils ont tort", avait-il conseillé à Sammy Mahdi, qui veut "montrer à certains jeunes, qu’il faut sortir d’un cercle vicieux et développer leurs talents".
Cependant, le discours n’est pas pour autant rassurant pour tous les jeunes, surtout le concept de "donne tout, ça va aller". A ce propos, Sammy Mahdi, a affirmé que "la Belgique est le pays européen où le niveau de scolarité des personnes issues de la migration est le plus faible. On se dit : ah, il faut trouver une solution pour eux", or, "ce sont souvent les mêmes personnes qui poussent toute une génération, dès un très jeune âge, à dealer, voler. Avec eux, il faut être ferme", conclut Sammy Mahdi.