Le Franco-marocain Ismail Snabi, l’un des rescapés du drame de Saïdia, arrêté, puis condamné en Algérie à un an et trois mois de prison pour entrée illégale sur le territoire et contrebande de véhicule, alors qu’il s’était égaré sur son jet-ski dans l’espace maritime algérien en compagnie de trois autres vacanciers, purge désormais sa peine à la prison de Tiaret.
Ismail Snabi a été transféré de la prison de Maghnia vers la prison de Tiaret où il doit encore purger huit mois de sa peine, mais sa famille n’a pas été informée, rapporte Hakim Chergui, l’avocat du Franco-marocain. « Les conditions de son incarcération et le manque de communication soulèvent des inquiétudes sur le respect de ses droits », a-t-il déploré auprès du site Le360.
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Snabi avait écopé de trois mois de prison pour entrée illégale sur le territoire le 30 août et d’un an de prison pour contrebande de véhicule, soit un total de 15 mois de prison. Seul problème : ces peines n’ont pas été fusionnées comme l’exige la loi. En conséquence, la durée de détention s’allonge. « Initialement, Ismaïl Snabi a été condamné par la justice algérienne à trois mois de prison ferme pour entrée illégale et à douze mois ferme pour contrebande de véhicule. Les deux peines, totalisant quinze mois, n’ont pas été fusionnées. Aucune démarche n’a été entreprise pour les combiner, ce qui aurait réduit la peine de prison à un an. Depuis son incarcération, 7 mois sont passés, il lui reste 8 mois de détention à purger », explique l’avocat du contrôleur technique automobile vivant avec sa famille à Clichy-sous-Bois, en France.
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Face à la situation, Hakim Chergui plaide pour la fusion des peines, qui pourrait réduire la détention de son client. En parallèle, la famille du détenu a créé l’ONG « Free Ismaïl Snabi » pour organiser des campagnes de levée de fonds et de soutien, dans l’espoir de faciliter sa libération. « Il y a une semaine, nous avons fondé cette association, laquelle a été déclarée en France. Présidée par l’épouse et le frère d’Ismaïl, cette ONG a pour objectif de mener des campagnes de levée de fonds et de soutien en faveur de la cause d’Ismaïl Snabi, jusqu’à ce qu’il sorte de prison. Actuellement, des démarches sont en cours pour ouvrir des comptes bancaires pour l’association, tant en France qu’au Maroc, afin de faciliter la participation des Marocains à cette initiative », fait savoir l’avocat.