Aziz Akhannouch dévoile la vision du prochain gouvernement

11 septembre 2021 - 09h50 - Maroc - Ecrit par : A.T

Après sa victoire éclatante lors des élections législatives, le président du RNI, Aziz Akhannouch, a été chargé par le roi Mohammed VI de former la future coalition gouvernementale. Pour lui, les Marocains, en opérant «  ce vote sanction  »,ont voté pour le changement et pour un nouvel élan.

Dans une interview accordée au journal français L’Opinion, Aziz Akhannouch a affirmé que « les Marocains aiment les personnes qui travaillent, qui réussissent, car ils y voient des modèles d’ascension sociale. Ils n’aiment pas les injustices et les attaques gratuites. Et cela s’est traduit dans les urnes ».

Revenant sur l’enjeu du dernier scrutin, le futur Premier ministre a indiqué que « les élections du 8 septembre représentaient un enjeu stratégique pour le royaume après une décennie où le PJD a mené l’action gouvernementale ».

S’agissant de la prochaine équipe gouvernementale, Aziz Akhannouch a écarté l’éventualité d’une alliance gouvernementale avec le PJD, mais il ne l’a pas exclu au niveau local. « Rien ne nous empêche de continuer à travailler avec les élus du PJD, dans le cadre des communes et des régions, là où il y a des compétences locales », a-t-il précisé.

Sur la question du nouveau virage que le Maroc entend amorcer, l’homme d’affaires a évoqué la stratégie et le programme à venir, précisant à cet égard : « Nous avons récemment défini un nouveau modèle de développement économique dans lequel se retrouvent toutes les grandes priorités du futur ». Et d’ajouter : « Dans cette période de reprise, l’objectif est de pouvoir renouer rapidement avec une croissance comprise entre 4 % et 5 %.

A lire : Comment Aziz Akhannouch a-t-il réussi à imposer le RNI au PJD ?

Pour ce faire, Aziz Akhannouch a relevé l’importance de diversifier les partenariats stratégiques du Maroc, avec l’Europe « partenaire historique » mais aussi avec les USA et l’Afrique. « Dans le cadre de la normalisation avec Israël, l’administration américaine devrait investir massivement dans les provinces du Sud. Nous comptons aussi poursuivre la stratégie de développement sur notre continent. L’Afrique est notre avenir » a-t-il précisé.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Elections - Parti de la Justice et du Développement (PJD) - Rassemblement National des Indépendants (RNI) - Aziz Akhannouch - Gouvernement marocain

Aller plus loin

Elections au Maroc : déroute électorale pour le PJD

Sévère défaite pour le Parti de la Justice et du Développement (PJD) lors des élections qui se sont déroulées mercredi au Maroc. Le parti islamiste, au pouvoir depuis 10 ans,...

Aziz Akhannouch contraint de se retirer du monde des affaires

Après sa nomination au poste de chef de gouvernement, Aziz Akhannouch renonce à toutes ses responsabilités au sein des différentes entreprises privées affiliées à la holding...

Élections 2021 au Maroc : voici la répartition provisoire des sièges

Après l’opération de dépouillement et de décompte des voix aux élections générales du 8 septembre, le ministère de l’Intérieur a livré, jeudi dans la soirée, les données...

Formation du gouvernement : Akhannouch veut engager des consultations

Le nouveau Chef du gouvernement nommé par le Roi Mohammed VI, Aziz Akhannouch, va rencontrer les partis politiques pour examiner les développements concernant la formation d’une...

Ces articles devraient vous intéresser :

Tanger Med : Un recrutement qui fait polémique

Zineb Simou, la parlementaire du parti Rassemblement national des Indépendants (RNI), a interpellé le gouvernement d’Aziz Akhannouch sur un recrutement au port de Tanger Med jugé exclusif.

Abdelkader Amara claque la porte du PJD, voici pourquoi

Abdelkader Amara n’est plus membre du parti de la justice et du développement (PJD). Lundi, l’ancien ministre de l’Équipement, du Transport, de la Logistique et de l’Eau a annoncé sa démission du parti islamiste après une réflexion sur ce que...

Le PJD doit payer plus de 5 millions de dirhams

La Cour des comptes a récemment publié son rapport annuel sur l’audit des comptes des partis politiques pour l’année 2021. Selon ce rapport, le Parti de la justice et du développement (PJD) est en tête de liste des partis qui doivent rembourser des...

Maroc : le gouvernement et les syndicats divisés sur la hausse des salaires

Fin de la lune de miel entre le gouvernement et les centrales syndicales. Si la première phase des négociations s’est déroulée dans une ambiance détendue, des discordes sont apparues au cours du deuxième round sur certaines questions essentielles comme...

Les ministres marocains offrent un mois de salaire aux victimes du séisme

Les ministres marocains viennent de décider de faire don d’un mois de salaire suite au terrible séisme que le Maroc a connu dans la nuit de vendredi à samedi.

Aïd El Fitr 2024 : une bonne surprise pour les fonctionnaires marocains ?

La ministre déléguée chargée de la réforme de l’administration et de la transition numérique, Ghita Mezzour, propose au gouvernement de décréter un congé exceptionnel de trois jours au lieu de deux à l’occasion de l’Aïd Al-Fitr 2024.

Éric Ciotti met en avant les liens « très puissants » entre le Maroc et la France

Le président du parti Les Républicains, Éric Ciotti, a plaidé pour la réparation des erreurs passées et critiqué le manque de considération envers le Maroc. Dans une déclaration à la presse, M. Ciotti a souligné l’importance des liens « très puissants...

Le PJD en colère contre le nouveau Code de la famille

Le parti de la justice et du développement (PJD) dirigé par Abdelilah Benkirane, affiche son opposition à la réforme du Code de la famille. Du moins, pour certaines propositions.

Nouvel an amazigh au Maroc : ce sera le 14 janvier

La date du nouvel an Amazigh au Maroc est désormais connue. Elle vient d’être définie par le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, et ce sera le 14 janvier. Ce jour sera donc chômé et payé.

Appel à l’intervention du roi Mohammed VI pour remanier le gouvernement

Sur la toile, les internautes marocains sollicitent l’intervention du roi Mohammed VI pour un remaniement urgent du gouvernement d’Aziz Akhannouch.