Un enfant marocain meurt noyé dans une piscine en Espagne
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Les habitants du quartier Loma Colmenar à Sebta sont indignés et en colère après le décès tragique de Mohamed Abdeselam, un garçon de 8 ans dont le corps sans vie a été retrouvé récemment.
Le petit garçon de Loma Colmenar a été déjà enterré au cimetière musulman de Sidi Embarek. Son présumé meurtrier, Christian BP, 34 ans, réside dans un quartier proche, Los Rosales. Les deux quartiers sont proches de la frontière avec le Maroc. « C’est un quartier calme, en dehors des bruits de klaxons des véhicules qui passent par la zone d’attente pour aller au Maroc », affirme à El Confidencial Manal, une habitante de Loma Colmenar, quartier où résidait le petit Mohamed.
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Le garçon était sorti avec des amis dans la rue le 18 décembre pour célébrer Messi, vainqueur avec l’Argentine de la Coupe du monde et n’est jamais revenu. Depuis lors, les habitants du quartier vivent dans la méfiance réciproque et la peur. L’arrestation du meurtrier présumé et de l’agresseur sexuel n’y a rien changé. Le meurtre de Mohamed leur a fait comprendre que leurs enfants n’étaient pas en sécurité. Ils étaient certes habitués aux fusillades et règlements de compte entre trafiquants de drogue, mais pas au meurtre d’un enfant comme Mohamed.
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« Cela ne s’est jamais passé à Sebta, je n’arrive toujours pas à y croire », confie Abdellah, 43 ans, un ami de la famille de Mohamed. « Il s’agit du premier cas de meurtre d’un enfant depuis 30 ans que je suis en service au parquet de la ville autonome, une petite ville frontalière de 85 000 habitants où tout le monde semble se connaître », confirme le juge des mineurs de Sebta, José Luis Puerta. Depuis cette tragédie, les enfants de Sebta ne veulent plus sortir dans la rue. « Nos enfants ont peur, ils sont traumatisés, ils ne veulent plus sortir jouer », admet Abdellah.
Le meurtre du petit Mohamed, « un enfant très sociable » selon ses voisins, a brisé à jamais la confiance entre les habitants du quartier qui ont saisi l’occasion pour demander davantage de sécurité. « Nous avons besoin de plus de sécurité. Il n’y a pas de présence policière, et tout peut arriver ».
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