Même si les armes saisies après le démantèlement de la cellule terroriste samedi à Essaouira, ont été introduites au Maroc depuis les frontières avec l’Algérie, a indiqué le directeur du FBI marocain, malheureusement il n’y a jamais eu de coopération entre le Maroc et l’Algérie dans le domaine de la lutte contre le terrorisme, rapporte le quotidien Akhbar Al Yaoum.
Pourtant le Maroc a déjà mis en garde son voisin contre le danger du terrorisme, principalement dans des zones sud de l’Algérie, considérées comme étant un foyer d’organisations terroristes, indique la même source.
La cellule terroriste baptisée "Jound Al Khilafa au Maroc" et dont les membres âgés de 20 à 39 ans ont prêté allégeance à l’organisation terroriste "Daech", préparait des actes terroristes au Maroc "sur instructions de dirigeants de la nébuleuse terroriste, avant de rejoindre ses rangs dans les zones de conflit en Syrie et en Irak".
Un membre de l’organisation terroriste dite de l’"Etat islamique" en provenance de Syrie comptait se rendre au Maroc pour initier les membres de cette cellule à la fabrication d’explosifs et au maniement des armes. Les produits chimiques saisis, dont du nitrate d’ammonium, du souffre et les composants électroniques et électriques, servent à la fabrication de puissants explosifs, d’après les analyses effectuées par des experts.
Toutes les cellules terroristes démantelées jusque-là par le BCIJ avaient le même objectif, soit mener des attaques contre des personnalités civiles et militaires marocaines, soit contre des installations touristiques et des sièges des services de sécurité marocains.
D’après plusieurs observateurs marocains, le démantèlement d’une cellule terroriste de ce genre signifie que le Maroc est directement ciblée par des organisations terroristes comme "Daech" et AQMI.