
Maroc : un quart des cafés ont fait faillite
Incapables de résister à la crise sanitaire liée au coronavirus, près de 25 % des cafés et restaurants ont dû fermer définitivement. L’Association nationale des cafés et...
À travers une lettre adressée à plusieurs instances, la Confédération Marocaine des Métiers de Bouche (CMMB) défend l’intérêt du secteur de la restauration durement touché par la crise sanitaire. Elle souhaite que ce secteur soit pris en compte dans le plan national de relance économique.
Dans la lettre adressée à Saad Eddine El Othmani le chef du gouvernement, Moulay Hafid Elalami, le ministre de l’Industrie, du commerce, de l’Économie verte et numérique, au comité de veille économique (CVE), à la CGEM, à la Fédération des Chambres marocaines de Commerce, d’industrie et de Services, la CMMB a indiqué les impacts de la crise sanitaire sur plusieurs secteurs dont celui de la restauration événementielle qui n’est pas encore en mesure de relancer ses activités, en raison des mesures restrictives imposées par le gouvernement.
La confédération a exhorté dans ce sens, à l’arrêt des procédures engagées contre les professionnels qui n’ont pas pu honorer leurs engagements de loyers pendant la période de l’application des mesures préventives et trouver un système pour assumer les charges de loyer entre locataires, bailleurs et État. La CMMB souhaite également que les entreprises qui ont fermé à cause de la pandémie soient exonérées des frais de patentes, ainsi que la réduction de 50 % des frais de services collectifs du confinement.
Il faut noter que 40 % des restaurants au plan national ont été obligés de fermer ou d’arrêter leurs activités, pendant que d’autres travaillaient dans des conditions difficiles, notamment, suite à la décision de la fermeture complète pendant 3 semaines sans intervention ou aide gouvernementale, alors que le secteur compte plus de 100 000 professionnels et entreprises de différentes tailles et spécialisations. De plus, le secteur assure plus de 1200 000 emplois directs, ayant perdu en moyenne plus de 50 % de leurs chiffres et qui ont aussi subi un pourcentage d’endettement estimé à 50 % en stoppant leur investissement de manière définitive.
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