Conçu en 2016, ce projet d’infrastructure portuaire tend à raffermir davantage les liens économiques entre le Maroc et sa profondeur africaine. Ce port constituera une interface maritime d’intégration économique et un hub de rayonnement continental et international, fait savoir Jeune Afrique, ajoutant qu’il vient compléter la liste de grandes réussites portuaires comme celles de Mohammedia, de Casablanca, de Jorf Lasfar et le nouveau port de Safi.
Situé à 40 km du centre-ville, sur une superficie de 1600 hectares, le complexe sera organisé en trois pôles : un port de commerce spécialisé dans les échanges avec le continent et avec l’Amérique, un port de pêche et un chantier naval pour la maintenance des bateaux, précise-t-on.
Dès les premières années d’activité, le trafic prévisionnel est de 2,2 millions de tonnes pour les marchandises et de près de 1 million de tonnes pour les produits de la mer, la région offrant des ressources halieutiques particulièrement abondantes (65 % du potentiel national exploitable), note la publication, faisant observer que le futur port sera par ailleurs adossé à une zone industrialo-logistique, qui sera également pourvoyeur de nombre d’emplois directs et indirects, notamment dans les secteurs de l’agro-industrie et des produits de la mer.
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Ainsi, ce nouveau hub portuaire aura des retombées positives sur le tissu social de la ville et de la région en vue d’accompagner cette dynamique économique croissante, note le magazine, précisant que le chantier devrait durer huit ans, pour un coût estimé à 10 milliards de dirhams.
Et d’ajouter que le groupement Somagec-SGTM a été retenu lors de la phase de présélection fin avril 2021 (face à des concurrents tels que le français Eiffage et l’Égyptien Arab Contractors) et tout « porte à croire que c’est bel et bien cette équipe 100 % marocaine qui sera chargée de réaliser Dakhla Atlantique, après examen de l’offre technique ».