Des toilettes publiques gratuites partout au Maroc

31 janvier 2025 - 16h00 - Maroc - Ecrit par : S.A

Un grand nombre de toilettes publiques ont été installées dans les grandes villes marocaines comme Marrakech, Casablanca, dans le cadre des programmes de développement intégré et de valorisation urbaine. C’est ce qui ressort de la réponse écrite du ministre de l’Intérieur Abdelouafi Laftit à une question posée par la députée Aziza Boujrida, membre du groupe Haraki.

« (À Marrakech), plus de 15 toilettes publiques sont désormais disponibles dans divers espaces publics et touristiques, notamment les marchés de proximité, les parcs, les jardins, les parkings et les gares routières », a précisé le ministre, ajoutant que la commune prévoit de déléguer la gestion de ces installations au secteur privé via des partenariats, afin d’élargir le réseau de toilettes publiques à l’échelle de la ville.

À lire : Casablanca : enfin des toilettes publiques

S’agissant de Casablanca, Laftit a fait savoir que la première phase d’un projet visant à installer 60 toilettes publiques modernes a été achevée en 2024. Ces toilettes ont été installées dans les jardins, parcs et places populaires de la ville, et ce, de façon équitable entre les 16 arrondissements. Des espaces séparés pour les hommes et les femmes sont prévus dans ces toilettes. Des accès adaptés pour les personnes à mobilité réduite, sont également prévus, assurant ainsi une couverture pour tous les citoyens. L’accès à ces toilettes publiques est gratuit.

À lire : Casablanca : la colère monte face aux toilettes publiques inutilisables

Ces infrastructures sanitaires s’inscrivent dans le cadre des programmes de développement intégré et de valorisation urbaine, ainsi que du programme de réhabilitation des villes pour la période 2020-2024. Un « programme pratique est en cours dans le cadre des initiatives d’assainissement liquide, visant à offrir des installations sanitaires modernes et professionnelles dans toutes les plages et zones touristiques, suivant un cahier des charges élaboré en collaboration avec les parties concernées », a encore fait savoir le ministre. Il a en outre précisé que les communes sont responsables de la gestion des services liés aux installations sanitaires, conformément aux compétences qui leur sont attribuées en matière de santé publique.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Marrakech - Casablanca - Environnement - Abdelouafi Laftit - Ministère de l’Intérieur (Maroc)

Aller plus loin

Maroc : l’urgence des toilettes publiques

Casablanca, Marrakech et Tanger manquent cruellement de toilettes publiques. Un problème récurrent que déplorent les habitants, les MRE et les touristes.

Casablanca : enfin des toilettes publiques

Les autorités de Casablanca ont décidé d’installer 60 toilettes publiques dans plusieurs quartiers de la ville pour améliorer le cadre et l’hygiène de vie dans la ville.

Une pétition interpelle la mairie de Rabat

Une pétition circule actuellement à Rabat. À l’origine de cette initiative, le Centre Nashid pour une société éclairée interpelle la présidente du conseil communal, Fatiha El...

Casablanca et le casse-tête des toilettes publiques

Le Conseil municipal de Casablanca a tenu ce lundi la deuxième séance de la session ordinaire du mois de février 2025. Plusieurs points importants liés à l’aménagement du cadre...

Ces articles devraient vous intéresser :

Maroc : les écologistes s’insurgent contre l’invasion des palmiers américains

Au Maroc, des écologistes appellent à mettre fin à la « plantation anarchique » de palmiers d’origine américaine et à adopter une « politique de reboisement réfléchi dans l’aménagement du territoire ».

Maroc : les plages à éviter cet été

Le ministère de la Transition énergétique et du développement durable a récemment publié la liste des plages classées non conformes à la baignade pour la saison estivale qui s’annonce. En tout, 22 plages dont celle de Salé, très fréquentée par les...

Casablanca : les taxis en colère contre les ... motos-taxis

Certaines applications dont “InDrive” ont commencé à proposer des services de transport de passagers à moto dans certaines villes comme Casablanca. Les professionnels du secteur s’insurgent contre cette nouvelle pratique et appellent les autorités à...

Ryanair impose les cartes d’embarquement digitales : et le Maroc ?

Ryanair a annoncé mercredi le report du passage aux cartes d’embarquement numérique au 3 novembre 2025. A compter de cette date, tous les passagers de la low-cost irlandaise n’auront plus à imprimer de carte d’embarquement sur papier. Le Maroc...

Label Pavillon Bleu au Maroc : voici la liste complète

Pour la saison estivale 2024, 32 sites marocains arboreront le label Pavillon Bleu, décerné par la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement sous la présidence de la Princesse Lalla Hasnaa.

Maroc : forte augmentation du prix de l’huile d’olive

Le Maroc figure parmi les pays dont la production d’huile d’olive est durement touchée par la sécheresse. Une situation qui fait grimper les prix mondiaux.

Maroc : pas de substances toxiques dans la viande rouge

Les informations faisant état de la présence de substances toxiques dans les viandes rouges proposées sur les marchés dans plusieurs villes marocaines sont fausses.

Mondial 2030 : les Marocains contraints de se mettre au tri sélectif

Le Maroc va mobiliser près de 6 milliards de dirhams pour la mise en œuvre du projet de tri des déchets dans les six villes devant accueillir les matchs de la coupe du monde 2030 qu’il co-organise avec l’Espagne et le Portugal.

Maroc : bonne nouvelle pour les amateurs de hammams

Le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, a instruit les gouverneurs des régions et les préfets des préfectures et provinces du royaume pour que soit revue la décision de fermeture des hammams et des stations de lavage de voitures en fonction de...

Maroc : OCP va construire deux usines de dessalement de l’eau de mer

Le groupe marocain OCP va bénéficier d’un prêt de 2,2 milliards de dirhams, soit près de 200 millions d’euros de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) pour la construction de deux usines de dessalement d’eau de mer.