Turquie : arrestation d’un Marocain pro-Daech
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Un Marocain de 25 ans vient de perdre son procès en appel contre la décision de son expulsion du territoire espagnol pour menace à la sécurité nationale, prononcée en 2018 par les autorités espagnoles.
La Chambre administrative de l’Audience nationale a rejeté l’appel interjeté par le Marocain, détenteur d’un diplôme de baccalauréat en sciences et technologies en Espagne et inscrit dans une université en 2016. Né à Al Hoceima au Maroc en 1997, le jeune homme résidait en Espagne depuis des années et, selon le registre central des étrangers, avait un permis de séjour temporaire qui a expiré en avril 2004, avant d’obtenir un permis de séjour de longue durée en mars 2011 et de s’installer dans une municipalité espagnole avec sa mère et son frère en 2012, fait savoir El Confidencial Digital.
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Selon les services antiterroristes, le jeune homme et son frère « ont subi un profond processus d’auto-endoctrinement et de radicalisation ». Ils ont célébré les attentats de Paris de 2015 revendiqués par Daech et ont même exprimé le souhait que « quelque chose de similaire se produise en Espagne ». Sur son profil WhatsApp, le jeune homme a mentionné qu’il « n’aime pas beaucoup les Juifs », ce qui avait poussé la police à le considérer comme un extrémiste religieux.
Mais le Marocain souffrait en réalité d’un grave déséquilibre psychologique qui le rendait soudainement violent et agressif et lui suscitait des envies de suicide. Pour ces raisons, les autorités ont estimé qu’il constituait une « menace pour la sécurité publique espagnole ». Un djihadiste avec des idées de suicide peut rapidement perpétrer une attaque terroriste, avait alerté la police qui a demandé au Secrétaire d’État à la sécurité d’engager une procédure administrative d’expulsion du territoire national.
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Se basant sur l’article 54.1.a) de la loi organique 4/2000 du 11 janvier sur les droits et libertés des étrangers en Espagne et leur intégration sociale, qui interdit à ces derniers « de participer à des activités contraires à la sécurité nationale ou susceptibles de nuire aux relations de l’Espagne avec d’autres pays… », l’autorité a décidé, le 16 novembre 2018, d’expulser le Marocain avec « l’interdiction d’entrer en Espagne pendant une période de dix ans ».
Une décision contestée par le Marocain qui a dénoncé « un manque de preuves valables en droit permettant de prouver » sa culpabilité. « La sanction d’expulsion et l’interdiction d’entrée pour la durée maximale applicable sont suffisamment motivées et respectent le principe de proportionnalité, sans que le concours d’aucune infraction normative ne soit apprécié », a tranché le juge administratif en appel.
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